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La faune Suisse n'aura plus de secret pour vous

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Sentier de la truite

Sous-marin Forel

Collection Golleton

Découvrez l'exposition permanente de La Maison de la Rivière

Littéralement les pieds dans le Boiron de Morges, un des cours d’eau les plus étudiés de Suisse, La Maison de la
Rivière attend les visiteurs en pleine nature, à deux pas du Léman. Elle accueille le grand public afin de lui faire découvrir, comprendre et partager la beauté mais aussi la fragilité des écosystèmes. C’est une halte agréable au milieu du Sentier de la Truite, prolongé vers Morges et St-Prex par le Sentier du Patrimoine.

Dans l’exposition permanente, les disciplines se rencontrent : le sous-marin F.A.-Forel, construit par l’équipe de Jacques Piccard, et ayant servi à l’étude des fonds du Léman, côtoie par exemple des brochets vivants, une borne romaine millénaire et la haute technologie avec un des plus grands murs tactiles multitouch du monde.

La visite se poursuit à l’extérieur avec un étang didactique, des nichoirs et des aquariums intégrés à la rivière proposant une vue plongeante sur la vie sauvage et ses habitants.

Le sous-marin F.A.-Forel

En 1970, Jacques Piccard monte un institut d’écologie chargé de donner des cours et d’étudier les problèmes liés à la pollution. Dans un second temps, avec son équipe, il construit un nouveau sous-marin, le F.A.-Forel.

Grâce à cet engin, de nombreux scientifiques de tous horizons plongent dans plusieurs lacs européens, ainsi qu’en Méditerranée. De nombreuses observations sont effectuées, notamment sur diverses épaves, sur la biologie de certains poissons, sur la physico-chimie des eaux, ainsi que sur diverses installations immergées. De plus, le public et notamment les enfants sont invités à plonger pour découvrir la beauté, mais aussi la fragilité des écosystèmes aquatiques.

Pendant plus de 30 ans, le sous-marin F.A.-Forel de la Fondation pour l’étude et la protection de la mer et des lacs de Jacques Piccard a sillonné de nombreux lacs d’Europe, principalement le Léman, pour effectuer une foule de recherches scientifiques de premier plan.

Le sous-marin F.-A. Forel prend le nom du pionnier de la recherche lémanique, François-Alphonse Forel, scientifique reconnu internationalement pour ses nombreuses études à caractère médical, zoologique, archéologique, météorologique, glaciologique, etc…

Véritable icône de la recherche lémanique, le sous-marin F.-A. Forel a été cédé à la Fondation La Maison de la Rivière par Jacques Piccard en novembre 2006. Il y est mis en valeur dans l’exposition permanente.

Famille Piccard

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Pas facile pour un novice de s’y retrouver dans l’arbre généalogique de la famille Piccard. Il y a Auguste, Jacques, Bertrand… Piccard. Certains sont allés dans le ciel, d’autres sous la mer, d’autres encore dans le ciel et sous la mer… En résumé et pour permettre aux lecteurs de s’y retrouver, indiquons en préambule qu’Auguste est le père de Jacques, lui-même le père de Bertrand. Auguste est donc le grand-père de Bertrand. Auguste est allé dans la stratosphère en ballon, Jacques a plongé dans la fosse la plus profonde du monde en sous-marin et Bertrand a fait le tour du monde en ballon.

Pour une évocation complète de la Saga Piccard, la Fondation de la Maison de la Rivière recommande la visite du Musée du Léman à Nyon qui conserve l’ensemble des archives de la Famille Piccard et y consacre plusieurs salles d’exposition. Vous pouvez aussi en savoir plus dans ce magnifique livre A la conquête du ciel et des abysses.

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Auguste

Physicien et inventeur

Le professeur Tournesol, c’est lui! Le personnage qu’Hergé introduisit auprès de Tintin et du capitaine Haddock dès 1944 est directement inspiré d’Auguste Piccard. Il ne put s’empêcher de rendre ainsi hommage à l’un des scientifiques les plus célèbres de son temps. Auguste a laissé l’image d’un inventeur génial, concepteur d’engins avec lesquels il s’engagea dans l’exploration de l’espace et des abysses. Mais il fut avant tout un authentique physicien. Esprit universel et visionnaire, d’une intelligence exceptionelle et d’une mémoire hors du commun, il trouva naturellement sa place aux côtés des grands scientifiques de son époque, qu’il s’agisse d’Albert Einstein, de Max Planck, Niels Bohr ou Marie Curie. Animé par une foi inébranlable dans la science, les valeurs de la recherche et de la connaissance, il ne se contenta jamais des théories. Il voulait aller voir, vérifier par lui-même, quitte à entreprendre ce que n’osaient imaginer ses contemporains les plus hardis.

Né le 28 janvier 1884 à Bâle, il avait un frère jumeau nommé Jean. Portés par un environnement familial propice aux sciences, les frères se montrent très prometteurs dès l’enfance. Leur mère leur a même aménagé une pièce de la maison en petit laboratoire. Les jumeaux entrent à l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich en 1905, ils se répartissent la physique et la chimie. En 1910, le jeune physicien obtient son diplôme d’ingénieur en mécanique. Après son doctorat, il est nommé professeur titulaire en 1917, puis il obtient la chaire de physique en 1920, à 36 ans. Il s’exile ensuite en Belgique, à l’Université libre de Bruxelles.

Curieux de tout, Auguste ne s’intéresse pas qu’aux choses de l’esprit. En pleine conquête du ciel par les pionniers de l’aéronautique, il se passionne pour le ballon dès le début des années 1910. Il effectue ses premières ascensions en solitaire en 1912.

L’esprit toujours en action derrière les lunettes à double monture qu’il inventa lui-même, Auguste fut sans doute fidèle à cette image du savant trop absorbé dans ses pensées pour se soumettre tout à fait aux contingences du quotidien.

Il épousa en 1920 Marianne Denis, une étudiante française venue parfaire à Zürich sa maitrise de l’allemand. Le couple eut 5 enfants dont Jaques, né en 1922.

Même si cette haute figure paternelle se montra très aimante, il ne fut sans doute pas tâche si facile de grandir dans l’ombre d’Auguste, quoi qu’en aient dit ses enfants.

De ses cinq enfants, seul le garçon, Jacques, assura la descendance de cette branche à la famille, comme si aucune des filles d’Auguste ne s’était autorisée à créer une rivalité symbolique avec cette image de la perfection masculine.

Auguste succomba à une crise cardiaque à 78 ans, en 1962, à Lausanne.

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Jaques

Dans le sillage de son père

Rencontrer Jacques Piccard obligeait à lever la tête. Cet homme qui vous regardait du haut de ses 2 mètres était impressionnant. Mais c’est son sourire, son amabilité qu’on retenait. A la fois très proche et un peu distant, jamais il ne tutoya ses collaborateurs, y compris ceux avec qui il passa des jours entiers à plusieurs centaines de mètres de profondeur.

Né en 1922 à Bruxelles, Jacques est le deuxième enfant d’Auguste et de Marianne Piccard. A la fin de ses études secondaires, il s’oriente vers la faculté des sciences économiques et sociales de Genève. Il nourrit également un vif intérêt pour l’histoire, la politique internationale et suit en parallèle des cours de physique, manière pour lui d’entretenir le lien avec Auguste tout en tentant de tracer sa propre voie. La famille a regagné la Suisse dès le début de la Seconde Guerre mondiale, mais rapidement Jacques fait part de son désir de s’engager dans les Forces françaises libres. Toute sa vie, il restera discret sur cet engagement. Entre discrétion et fierté, il se refusera à le commenter, tout en portant à la boutonnière la croix de guerre qui lui fut décernée.

A la fin de la guerre, Jacques reprend ses étude à Genève, tout en participant de plus en plus régulièrement aux missions de son père, non plus comme simple spectateur, mais comme acteur à part entière. La connivence proffessionelle et scientifique entre les deux hommes se noue véritablement au cours de l’aventure du FNRS2.

Plus tard, il se consacre à un autre projet de son père, la construction en Italie d’un nouveau bathyscaphe baptisé Trieste. A ce moment, il renonce à sa thèse et se consacre à perpétuer l’oeuvre de son père.

Jacques se marie en 1953 avec Marie-Claude Maillard, puis 5 ans plus tard naît Bertrand.

Concepteur brillant, Jacques était aussi un humaniste, un homme qui avait compris que toute la technologie , si perfectionnée soit-elle, ne serait d’aucune utilité si rien n’était fait pour préserver notre terre des agressions dues à l’activité humaine.

Jacques s’est éteint à 86 ans, en 2008, à Lausanne, entouré de ses proches.

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Bertrand

La troisième voie

Auguste repoussa en son temps les limites de l’exploration de l’atmosphère, Jacques celles des profondeurs marines. A la différence de ses aînées, symboles d’un siècle de conquêtes scientifiques, Bertrand a toujours eu recours à l’aventure comme un moyen d’explorer son monde intérieur.
Il n’est jamais facile d’incarner la troisième génération d’une lignée célèbre. Chacun peut s’imaginer ce qu’un tel héritage suscite en termes d’attentes ou de pressions exercées. Il est né le 1er mars 1958 à Lausanne. Vif, entreprenant, curieux, charmeur, exigeant.. Il avoue avoir pris beaucoup de place dans la fratrie.

En 1968, la famille part pour la Floride. Passionné d’aviation dès son plus jeune âge, Bertrand ne peut qu’être fasciné par l’atmosphère de ces années au cours desquelles l’Amérique s’est lancé le défi d’envoyer un homme sur la Lune. En lien étroit avec la NASA, Jacques Piccard est aux premières loges. Bertrand ne rate rien de cette fabuleuse aventure et assiste aux départs des missions Apollo.

A 14 ans, Bertrand est redevenu un collégien suisse presque comme les autres. Frappé par la difficulté qu’éprouve son père, et avant lui son grand-père, à mener à bien ses projets faute de ressources suffisantes, il développe très tôt un solide ses des affaires. A 18 ans, Bertrand s’oriente vers des études de médecine psychiatrique. En parallèle de ses études, il devient un pionnier du vol libre et ULM en Europe. Il s’essaie également au vol en parapente et en montgolfière. Il est sacré champion d’Europe de voltige en deltaplane (1985), et est vainqueur de la 1re course transatlantique en ballon (1992).

En 2004, Bertrand Piccard annonce son nouveau projet, Solar Impulse, de circum-navigation en planeur solaire, en collaboration avec l’École polytechnique fédérale de Lausanne et avec le pilote André Borschberg.

Après cinq essais depuis le lancement du projet, Solar Impulse réussit son premier vol international, de Payerne à Bruxelles, le 13 mai 2011. Aux commandes du premier prototype, son coéquipier a parcouru 630 kilomètres, en 13 heures de vol, à environ 50 km/h de moyenne et à environ 6 000 pieds d’altitude.

Marié, Bertrand est père de 3 enfant et vit à Lausanne.

Historique du sous-marin

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Le 23 janvier 1960, Jacques Piccard plonge dans la Fosse des Mariannes à 11’000 m de profondeur à bord du sous-marin Trieste conçu par son père Auguste Piccard. Cette plongée historique constitue un record imbattable, puisqu’il n’existe pas d’endroit plus profond. Jacques Piccard construit ensuite le mésoscaphe Auguste-Piccard pour l’Exposition nationale Suisse de 1964, puis le Ben-Franklin pour les Etats-Unis. En 1970, Jacques est de retour en Suisse. Il est considéré unanimement comme un océanographe de renommée mondiale. Il crée à Cully l’Institut d’écologie de la Fondation pour l’étude et la protection de la mer et des lacs et construit un nouveau sous-marin, le F.A.-Forel (du nom du célèbre limnologue morgien). Grâce à cet engin, de nombreux scientifiques de tous horizons plongent dans plusieurs lacs européens, ainsi qu’en Méditerranée. De multiples observations sont effectuées, notamment sur diverses épaves, sur la biologie de certains poissons, sur la physico-chimie des eaux, ainsi que sur diverses installations immergées. De plus, le public, et notamment les enfants, sont invités à plonger pour découvrir la beauté, mais aussi la fragilité, des écosystèmes aquatiques.

1979

Construction du sous-marin F.A.-Forel chez Giovanola à Monthey

1979

1980

Contrôle de prise d’eau et inspection du Gazoduc du Léman

1981

Lac de Garde : Etude pluridisciplinaire.
Lac Majeur : Etude sur le plancton
Lac de Lugano : Contrôle des câbles téléphoniques
Lac de Constance : Contrôle du Gazoduc

1981

1982

Lac de Bracciano, d’Albano et Léman: Etudes pluridisciplinaires

1984

Lac de Zurich : Etudes pluridisciplinaires.
Léman : début des études des sites de reproduction de l’omble chevalier

1984

1988

Koenigsee en Allemagne : Tournage d’un film avec la télévision

1989

Lac de Lugano : Vaste étude sur l’état sanitaire du lac

1989

1990

Léman : Etude des courants

1992

Lac de Neuchâtel : Etudes des sites de reproduction de l’omble chevalier

1992

1993

Début des plongées ouvertes au publiques dans le Lac Léman.

1994

Plongées archéologiques sur l’épave de la Cochère, sur le Rhône et l’Hirondelle

1994

2005

Dernière plongée

2007

Retraite et arrivée à La Maison de la Rivière

2007

2011

Exposition sur les Quais d'Ouchy à Lausanne

2012

Retour à La Maison de la Rivière, le sous-marin est exposé en permanence au public à l'extérieur, avec un aménagement spécial pour l'accès des visiteurs

2012

2013

Le sous-marin entre dans La Maison de la Rivière, encore en travaux, pour y être exposé.

Caractéristiques techniques

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Le F.A.-Forel a été construit dans les ateliers Giovanola de Monthey en 1979 sous la direction du bureau de Jacques Piccard. D’une longueur de 7.54m, une largeur de 2.12 m et une hauteur de 2.3 m il est constitué entièrement d’acier pour un poids de 11 tonnes.

Trois personnes prennent place à bord, en principe un pilote, un copilote et un passager. Pour des raisons de sécurité, tout est doublé à l’intérieur. Ainsi s’il faut une vanne on en place deux. De même, le F.A.-Forel a été homologué pour plonger jusqu’à -500 m bien que l’on sache d’après calculs et essais sur maquette qu’il imploserait sous l’effet de la pression à une profondeur de 1000 m. Tous les systèmes de sécurité (comme le largage du lest par exemple) peuvent être actionnés de différentes manières (manuel, hydraulique, électrique, etc.). Ainsi si un système tombe en panne, une autre méthode peux toujours être utilisée.

L’autonomie des batteries est de 10 à 12 heures, mais il y a assez d’oxygène et d’eau pour survivre 3 jours à bord si nécessaire. L’élimination de CO2 se fait par filtration avec des cartouches de chaux sodée.

Financement initial :

    • Coût initial : 1 million de CH frs en 1979
    • Un mécène privé pour un montant de 300 000 frs.
    • L’Etat de Genève pour 100 000 frs.
    • Les Montres Rolex pour 100 000 frs.
    • L’Etat du Tessin pour 10 000 frs.
    • La Fondation Wilsdorf pour 10 000 frs.
    • C&A Mode SA pour 100 000 frs.
    • Le Conseil d’Etat de Vaud refusa de participer au financement du projet.

Aide en matériel :

  • La Société Electrona S.A. à Boudry a fourni gratuitement les batteries.
  • Jean Lüdi à Saint-Prex a fourni la peinture Zinga.
  • Thyssen AG à Duisbourg (Allemagne) a fourni l’acier N-A-XTRA 70 de la coque et des caissons de batteries.
  • Nikon et Akai ont mis à disposition un appareil photo avec dispositif de marquage automatique d’heure et de date et un système d’enregistrement video couleur.

Nombre de plongées :

    • 179 la première année d’exploitation (1979)
    • 300ème plongée en 1983
    • 500ème plongée le 24 septembre 1984
    • 1000ème le 8 août 1991
    • 2000ème le 2 février 1998
    • 3000ème le 12 décembre 2001
    • 3600 lors l’arrêt en 2005.
    • Plus de 6’000 passagers entre 1979 et 2005

Pilotes : Jacques Piccard, Alain Bourquin, Roger Thiébaud, Philippe Chapuis, Yvan Morattel.

Profondeur d’utilisation : 500 mètres (avec un coefficient de sécurité 2)

Poids à terre : 11 tonnes

Diamètre ext. de la coque : 1,40 mètre

Longueur hors tout : 7,55 mètres

Hauteur hors tout : 2,25 mètres

Largeur hors tout : 2,20 mètres

Nombre de places à bord : 3 (1 pilote, 2 passagers)

Autonomie normale : 6 à 8 heures

Autonomie de sécurité : 72 heures

Coque : Acier trempé N-A-XTRA 70 de Thyssen AG, R.F.A., de 13 mm d’épaisseur ; Renforcée par 8 anneaux de raidissement et traitée thermiquement après les soudures pour supprimer toutes les tensions locales ; Légèrement moins compressible que l’eau, la coque permet une stabilisation parfaite entre deux eaux ; Hémisphères avant et arrière emboutis chacun en une pièce, à chaud, puis traités thermiquement et usinés.

Hublots : En plexiglas. Un hublot panoramique de 1,039 m de diamètre et 70 cm de rayon de courbure ; Epaisseur de 8,3 cm. Un hublot hémisphérique supérieur de 61,2 cm de diamètre et 3,2 cm d’épaisseur.

Carénage extérieur : En résine époxy type Araldit (Ciba).

Système d’ancrage : Ancre largable hydrauliquement depuis l’intérieur du sous-marin.

Vannes de plongées : Hydrauliques, avec blocage électrique de sécurité empêchant leur fonctionnement lorsque la porte du sous-marin est ouverte.

Vannes de sécurité : Sur chacun des tuyaux traversant la coque.

Batteries : Marque Electrona, éléments au plomb étanches à recombinaison de gaz, pouvant travailler avec une légère surpression d’azote afin d’éviter tout risque d’explosion. Capacité : 55 kWh. Groupe Appareillage et Commande 24VDC 12.4 KWh. Groupe Propulsion et Eclairage 120VDC 31 KWh.

Propulsion : Moteur principal électrique de 13 CV avec une vitesse réglée par la mise en série ou en parallèle de 4 groupes de batteries de 60 V chacun assurant un rendement électrique maximum pour une tension de 60, 120 ou 240 V. Ce moteur permet un déplacement à deux vitesses différentes de 2 et 4 Kmh. 3 moteurs auxiliaires de 1.2 Kw permettant un déplacement latéral, la rotation du sous-marin, la montée et la descente.

Projecteurs : 2 x 24VDC 250W et 5 x 120VDC 1000W.

Gouvernail de direction : Hydro-électrique.

Bras artificiels : Hydro-électrique 50 mkg, construit par Hans Wälischmiller GmbH, Markdorf, R.F.A.

Air comprimé : 2 bouteilles de 50 litres à 200 bars, soit 20 000 litres d’air.

Régénération de l’air : Absorption du CO2 par granulé de chaux sodée (alcalie) et compensation d’oxygène, absorption de l’humidité par silicatgel.

Lest de sécurité : 2 x 250 Kg.

Stabilité : 800 mkg.

Collection Genton

En 2009, la Fondation a acquis une
magnifique collection de la faune régionale.

Cette collection a été créée au fil des années par
M. Christian Genton de Montricher (VD).

La collection comprend environ 300 à 400 vertébrés
mais également des papillons, des nids, des plumes,
des empreintes d’animaux en plâtre, des squelettes,
des fossiles, des minéraux ou encore des coquillages.

M. Aristide Codourey de Grandvaux a su naturaliser
de manière exemplaire la plupart de animaux tandis
que M. Genton s’est occupé des crânes et squelettes.

La Maison de la Rivière valorise cette extraordinaire
collection notamment en l’utilisant comme support
pédagogique pour l’éducation à l’environnement et
en la présentant au public dans ses espaces d’accueil.